Anne, Lionel et Laura en Guyane

Dernière journée à Natal très pluvieuse. Nous ramassons nos affaires pour laisser la chambre à midi. Le taxi vient nous chercher à 14h30. Les deux heures trente d'attente ont été longues à cause de la pluie.

 

Je vérifie les papiers et me rends compte que nous avons tous les deux le même siège. Problème !

 

Ce vol-là est celui qui nous donne le plus de soucis, en effet, nous n'avons que 50mn pour changer d'avion à Recife et les bagages aussi...

 

Nous arrivons à l'aéroport en taxi (47 reais quand même) et enregistrons nos bagages sans problème. Nous recevons nos cartes d'embarquements avec deux sièges bien différents.

Nous partons à l'heure pour Recife malgré dix minutes de retard à l'embarquement et nous arrivons avec 15mn d'avance. Les hôtesses n'ont même pas eu le temps de nous donner à manger.

 

Nous nous dépêchons de changer d'avion en espérant que les bagages suivent. Pas de problèmes non plus sur le vol Recife-Salvador.

 

Nous arrivons à l'heure et magnifique, nos bagages sont là ! Bravo la TAM !

 

Dernière étape, un transfert était plus ou moins prévu avec la pousada et formidable, il est là ! Ils sont trop forts ces brésiliens !

 

La pousada est à 40km de l'aéroport. Le chauffeur nous indique beaucoup de choses sur le trajet mais nous n'en comprenons que la moitié. Nous arrivons à la pousada, c'est mignon, bien placé, mais la chambre est assez petite.

 

 

 

 

 

 

Nous sortons manger un bout sur la plage, d'où nous avons une très belle vue sur la mer, puis retour tranquille à la pousada.

 

 

Impression de Lionel : Deux touches de plus à Natal (opa !). J'adore la TAM, tu laisses tes bagages, après ils se démerdent et ça fonctionne. La Papaya verde c'est très petit et je ne peux même pas mettre de PQ dans les chiottes... ?! En plus, j'ai les genoux qui touchent le mur quand je suis assis sur la cuvette !

 

Impression d'Anne : Ma montre est tombée en panne juste avant de prendre l'avion, c'est gênant ! J'ai toujours des problèmes de montre à Salvador !

 

Journée de repos en perspective. Petite promenade le matin pour aller changer les euros qu'il nous reste.

 

 

Sur 3 bureaux, un est fermé et les deux autres n'ont plus de reais. Nous revenons sous un soleil de plomb mettre vite le maillot et aller à la plage. Nous louons des transats et apprécions un coca et une "coco gelada" (jus de noix de coco frais) face à la mer.

 

 

Une petite baignade pour nous prouver ce que nous pensions déjà : elle est très agitée et le vent qui souffle fort depuis trois jours est froid quand on sort. Soudain, un hélicoptère pour les secours surgit et manque de très peu une aile de kite surf. Même en hélicoptère, ils sont complètement fous ces brésiliens.

 

La pluie finit par nous déloger et après l'accalmie, nous retournons en quête de changer nos euros. Mais toujours sans succès, pas le moindre real dans les bureaux de change.

 

Retour à l'hôtel où nous nous préparons pour aller dans une pizzeria en haut de la rue ( et quand je dis en haut, c'est rien de le dire, ça grimpe vraiment).

 

 

Très bon resto, bien servi et nous finissons par une petite glace sur la promenade pour conclure notre dernière soirée à Natal.

 

 

Demain direction Salvador de Bahia.

 

Impression de Lionel : Natal est sympa, belle promenade. Le parcours en buggy est à faire mais il y a beaucoup de vent. J'ai eu une touche le soir car on ne voit pas mon bronzage...

 

Impression de Anne : Natal est une petite ville balnéaire sympathique, agréable mais très venteuse !

 

Debout à 8h. Départ en buggy à Génipabu et jusqu'à Muriu. Geraldo vient nous chercher à l'hôtel en compagnie de Sonia et d'un autre buggeiro. Nous partons en convoi avec un groupe de 10 jeunes brésiliens de Sao Paulo.

 

 

Papy Geraldo prend soin de son buggy et se traîne un peu ou alors nous sommes trop lourd ! Nous sortons de Natal, direction Genipabu en passant par les dunes.

 

 

 

Nous faisons escale pour une promenade en dromadaire.

 

 

Evidemment, ils nous ont déguisés en renard du désert et avec le dromadaire le plus con de tous ( debout, assis ; assis, debout).

 

 

 

Nous partons pour une promenade de 20 mn entrecoupée de pose-photo.

 

 

Nous continuons notre tour en buggy puis escale au ski-bunda pour une descente sur une planche jusqu'à une piscine.

 

 

Puis 2ème escale à une tyrolienne pour se jeter dans une lagune. Très sympa !!! Nous continuons jusqu'à Muriu pour une pose déjeuner (resto très agréable en bord de mer mais assez cher). Après le repas, demi-tour et nous nous arrêtons de nouveau pour faire une escale au "bar do lagoa" où nous pouvons prendre un verre à une terrasse dans l'eau de la lagune.

 

 

 

Après cette pose, nous changeons de chauffeur et de conduite avec Sonia.

 

 

 

C'est parti et en musique en plus !!! Le retour est beaucoup plus mouvementé dans les dunes ainsi que sur la route.

 

 

 

Nous sommes de retour à l'hôtel vers 17h.

 

Nous repartons nous balader sur la promenade et dîner dans une churrascaria excellente ( O Boiderio), puis retour tranquille à l'hôtel.

 

Impression de Lionel : Il vaut mieux avoir des lunettes pour faire du buggy. Si je n'ai plus une touche c'est parce que je suis rose à cause du soleil. Il faut que j'arrive à 33 ans pour me rendre compte que j'aurais dû manger la viande saignante quand j'étais petit... ( Merci la churrascaria de Natal). Le picanha c'est très bon ! Le buggy c'est sympa, le dromadaire c'est marrant. Ski-bunda et tyrolienne c'est pas mal non plus, mais le plus délire c'est le remonte pente...

Impression d'Anne : Impressionnée par le passage des buggy sur des petits bacs pour continuer le périple. C'est vraiment local ! Le Santa Helena fait tourner la tête... Oups !

 

 

Petit déjeuner tranquille avec un jus dégueulasse, mais avec une belle vue sur la piscine et la plage.

 

 

 

Nous partons ensuite à la découverte du centre ville de Natal ainsi qu'à la recherche d'un bus qui mène à Genipabu. D'après le Lonely Planet, il faut se rendre à la gare routière. Une fois arrivés là-bas, nous ne voyons pas l'ombre d'un bus pour Genipabu.

 

 

 

Nous nous renseignons auprès de deux brésiliennes sympathiques qui nous informent que le bus ne passe plus ici mais à Rio Branco, soit 1km plus loin ( avec une côte à 10%).

 

Nous arrivons transpirants et essouflés à Rio Branco, nous demandons au vigile du magasin situé à côté de l'arrêt de bus :" Est-ce bien ici que passe le bus pour Genipabu ?"

 

Il nous répond que non, il faut aller à la gare routière. Retour donc à la gare routière, nous demandons de nouveau l'aide d'une brésilienne qui nous dit qu'il faut aller à Rio Branco et nous y conduit, à pied bien sûr. Elle se renseigne pour nous sur place ( plus pratique quand on parle la langue) et deux personnes nous certifie que c'est bien ici.

 

Une heure d'attente plus tard, toujours pas la queue d'un bus pour Genipabu. Une des deux personnes qui nous avait certifié que le bus passait bien ici se renseigne auprès du vendeur de boisson qui lui même  certifie que ce bus n'existe plus. Merci le Lonely !!!

 

Nous décidons alors, toujours motivés, de continuer à visiter le centre de Natal.

 

 

Puis nous partons à la découverte du Fort des Rois Mages. Après avoir tourné dans Natal et s'être paumé parfois même au milieu des favelas ( merci le plan que Lionel a volé au chauffeur de taxi la veille), nous ne trouvons toujours pas le Fort. Peut-être a-t-il disparu avec le bus de Genipabu ?

 

Nous nous renseignons auprès d'un brésilien 1m60 au cube vautré sur une chaise qui nous dit que nous sommes encore loin et qu'il vaudrait mieux prendre un bus à la gare routière. Résignés, nous allons bien à la gare routière mais pour prendre un bus pour l'hôtel ( celui-là, il existe toujours, c'était le même que le matin).

 

Toujours un peu motivés, nous partons à la recherche de quelqu'un qui pourrait nous emmener à Genipabu. Finalement, nous avons pris rendez-vous pour une journée complète de buggy qui passe par Genipabu.

 

Départ normalement demain matin à 9h avec le buggeiro. Fin de journée à la piscine froide de l'hôtel.

 

 

 

 

suivi d'un petit resto sympa "Rio" au bas de la promenade et nous nous tapons un picanha et une caïpi pour se remettre de nos émotions. Trois averses plus tard, nous quittons le resto au pas de course pour rentrer  à l'hôtel avant le 4ème rataillou.

 

Impression de Lionel : Le centre ville de Natal n' est pas très beau et c'est loin... et en plus aujourd'hui j'ai perdu mon sex-appeal ( aucune touche)

 

Impression d'Anne : Même les habitants de Natal ne sont pas foutus de se repérer dans leur propre ville. Les chauffeurs de bus sont toujours aussi barjots !

 

 

Réveil à 6h30 pour préparer le départ pour Natal. Rubinho est à l'heure pour nous amener à l'aéroport. Départ à 9h40 pour Fortaleza où nous faisons une escale de 2 heures.

 

A 13h, au moment d'embarquer pour Natal, l'équipage de la TAM se met en cercle autour d'un tout jeune co-pilote. Le pauvre est en stress total. Il doit s'agir de son 1er vol. Finalement, nous embarquerons sans lui. Nous arrivons à l'heure à Natal, nos bagages sont au rendez-vous. Nous entrons maintenant en négociations avec les chauffeurs de taxi. Les prix ont doublés par rapport à ce qui était marqué dans le Lonely Planet... Le meilleur prix que nous avons réussi à avoir est 35 reais.

 

Nous arrivons à notre hôtel, l'Antibes Residence que nous réglons dès l'entrée mais nous n'y dormirons jamais... En effet, la nana de l'accueil tente de nous expliquer que notre chambre n'est pas en état et que nous avons été transférés dans un hôtel plus près de la plage dont le patron est le même. Nous acceptons l'option et le chauffeur de taxi nous dit que nous n'y perdons pas au change. C'est également notre impression.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir posé nos valises, nous partons faire un petit tour du quartier avant de nous rendre dans un petit resto sympa " le Cipo Brasil"(pizzeria, crêperie). Nous n'avons pas tout compris au menu mais nous avons très bien mangé.

 

 

Petite promenade en bord de mer pour digérer et rentrer à l'hôtel.

 

Impression de Lionel : On se fait enfler par les taxis brésiliens, la promenade avec la vue sur la dune Careca vaut le coup d'oeil.

 

Impression d'Anne : Les pilotes d'avion brésiliens sont toujours aussi fêlés. J'adore m'endormir avec le bruit des vagues !!!