Ce matin, on se lève avec le mauvais temps ( pluie et 15°C). Nous déjeunons tous les deux à 10 heures. Tout le monde est déjà parti, nous, nous ne sommes pas très motivés en voyant le temps.
Finalement, on décolle vers 11h30 en direction du centre ville avec le métro. Nous partons à la recherche du "bonde" (petit tramway jaune) qui traverse Santa Teresa. Apparemment d'après le Lonely, le samedi, on peut faire avec ce bonde un circuit historique. Déjà, à la sortie du métro, on peut voir de jolis monuments (théâtre, bibliothèque...)
et du coup, on se plante de côté. Après avoir un peu tourné, on trouve la station de départ du bonde. Il y a une file d'attente immense, mais pas de circuit historique en vue.
Bref ! Nous allons prendre le bonde comme moyen de locomotion. Après 1h15 d'attente, nous montons en direction de Santa Teresa, nous faisons un petit tour dans le quartier sans trop s'éloigner.
Le bonde devant l'étrange cathédrale
Nous sommes cernés par les favelas. Nous prenons un sandwich et un coup à boire dans un petit troquet sympa qui surplombe la rue. Puis nous décidons de repartir, toujours avec le bonde vers le Corcovado mais pour partir de ce côté-ci, le tram se fait attendre et il fait de plus en plus froid.
Du coup, nous décidons de monter dans le 1er bonde qui passe pour rentrer vers le centre ville. Ca y est le voilà, mais au lieu de faire demi-tour comme les autres, il continue tout droit, vers le quartier où le guide spécifie qu'il vaut mieux ne pas aller. On s'est encore planté !
Et pour couronner le tout, le câble électrique du tram pète et nous tombons en panne en plein milieu de ce fameux quartier. Nous sommes arrêtés net dans un jaillissement d'étincelles. Le chauffeur "sécurise" la zone en accrochant le câble au 1er poteau qu'il trouve et n'oublie pas d'y mettre un sac plastique pour le rendre visible par les autres véhicules.
Une demie-heure plus tard, nous repartons et revenons enfin au centre ville pour reprendre le métro. Nous arrivons chez Michel de nuit et avec la pluie mais heureusement, la caïpi est prête. Nous nous retrouvons tous pour l'apéro.
Nous finissons la soirée dans un resto sur Copacabana mais nous ne chômons pas... Retour rapide dans notre chambre et sous la pluie.
Impression commune : Il ne fait pas chaud à Rio !!!
Nous nous levons assez tôt pour rendre la chambre à 10 heures. Nous voulions faire une dernière ballade dans Buenos Aires mais vu qu'il fait 3°C nous attendons notre taxi prévu pour 14 heures, au chaud, dans un café. 14 heures, comme prévu, notre vrai-faux taxi commandé par l'hôtel arrive et nous voilà partis vers l'aéroport.
Il nous prend plus cher que les taxis habituels et en plus se fout dans les bouchons. Merci l'hôtel ! Après un petit soucis de papiers en règles, nous dilapidons nos derniers pesos en souvenirs aimantés et au moment d'embarquer, nous apprenons que nous avons 1/2 heure de retard qui finalement se transforme en une heure.
Mais notre pilote rattrape cela, plus que 20 minutes de retard après une descente flash-éclair sur Rio. Après avoir recherché dans tout l'aéroport un distributeur, nous trouvons un taxi ( jaune pour ceux qui connaissent) très honnête. Il nous fait la course au taximètre (rare !).
Nous arrivons chez Michel qui nous accueille en nous disant :"Vous avez loupé l'apéro !". Après avoir posé nos affaires et fait le tour du propriétaire,
nous repartons aussi sec sur Copacabana (à environ 300m) se promener, faire un tour au marché de nuit et manger un morceau avec une petite skol (bière) au bord de la plage. Il est minuit, nous rentrons chez Michel.
Impression de Lionel : C'est indescriptible la sensation de bien être que l'on a quand on retrouve la chaleur. A 1ère vue, il y a plein de jolies filles, on verra ça de jour...
Réveil sympa au marteau-piqueur !!! Ce matin, on s'occupe un peu de nous et ça commence à devenir urgent.
Lionel chez le coiffeur est surpris de voir comment la coiffeuse manie la tondeuse. Elle ne s'occupe à aucun moment de savoir où va le fil. Il le retrouve entre les deux yeux et même coincé derrière l'oreille.
Moi, c'est l'heure de l'épilation, à l'ancienne. Je vois mon esthéticienne arriver avec la belle casserole en alu, la même que celle de ma grand-mère avec la cire à l'intérieur et une longue spatule en bois. Ancien, mais finalement tout aussi efficace. 3 euros la coupe de Lionel, 8 euros pour moi. Nous n'avons pas fait de grands frais!
Nous nous retrouvons à l'hôtel et repartons faire quelques emplettes et une dernière promenade sur Buenos Aires mais aujourd'hui, il fait gris et plus froid.
Puis le soir, nous sortons à la recherche du resto la Caballeriza à Puerto Madero.
Le chauffeur de taxi ne se rappelle plus à quelle hauteur de la rue se situe le resto et moi non plus. Nous la prenons d'un côté mais arrivés de l'autre pas de resto... On la prend dans l'autre sens et toujours rien. Le resto a disparu. Il me dit qu'une autre Caballeriza a ouvert à Palermo et peut-être que celui-ci a fermé. Bref, un de mes resto préféré n'est plus là.
Nous descendons quand même de ce taxi, le pauvre chauffeur nous a fait faire trois allers et retours à ses frais et nous nous mettons en quête de trouver un autre resto.
La "Cabaña Villegas" nous parait sympatique. Nous passons une bonne soirée avec une excellente viande, un personnel très serviable et un cabernet sauvignon à 14° qui va nous aider à nous réchauffer. Au moment de payer, Lionel oublie le code de la carte bleue mais ça, maintenant, ce n'est qu'une question d'habitude.
Nous ressortons du resto, il fait 5°C et il y a beaucoup de vent. Nous nous jetons dans un taxi pour nous mettre au chaud à l'hôtel et préparer nos valises. Demain, oh! oh! oh! on va à Rio...
Impression de Lionel : Finalement, je crois que je ne suis pas (ou plus) fait pour vivre dans le froid et le bruit. Les argentins sont vraiments fous en voiture.
Impression d'Anne : Il y a vraiment de beaux mecs dans ce pays !
C'est parti, on continue la visite de Buenos Aires, direction El Congreso.
Puis nous revenons sur nos pas pour aller boire un coup au Café Tortoni qui ressemble aux vieux bistrots parisiens et qui est l'un des plus anciens de Buenos Aires (1858). Nous sommes même obligés de faire la queue dehors pour avoir une place.
Très bon chocolat chaud très épais ainsi qu'un excellent café.
Puis direction pour une journée boutiques et achats à Florida. Nous passons l'après-midi à flâner et profiter des magasins et des galeries de la rue.
Puis le soir, nous ressortons dans un quartier branché de la ville, à Las Cañitas, plus précisemment au café John John où nous avons rendez-vous avec Michel, mon correspondant argentin de l'époque. 12 ans que nous ne nous sommes pas vus !!!
Nous passons une bonne soirée, moitié en français, moitié en espagnol. Nous commençons par dîner au rez-de-chaussé ( dans la partie resto) avant de poursuivre au 1er étage qui fait bar et piste de danse sur des rythmes technos. Retour à l'hôtel en taxi, il vaut mieux, le temps se gatte...
Impression d'Anne : Très contente de mes retrouvailles avec Michel ! Difficile de trouver un salon d'esthétique à Buenos Aires, encore beaucoup de marche... Il faut faire épiler tout ça avant de partir à Rio. 2ème montre de perdu pendant le voyage. Décidemment, c'est pas pour le prix mais c'est bien pratique !!!
Départ à 11 heures en taxi en direction de la galerie marchande Carrefour dans le quartier de Palermo.
La galerie n'est pas très attrayante, pas grand monde et il me semble que ce n'est pas le bon endroit. Nous repartons à pied en longeant l'avenida Libertador à la recherche d'un autre Carrefour.
Une "porteña" ( habitante de Buenos Aires) voyant notre air perdu devant notre carte de Buenos Aires nous propose un coup de main mais nous avoue perdre un peu la mémoire. Elle nous indique une autre galerie en direction de l'avenida Santa Fé. Mais toujours pas de Carrefour.
Nous continuons à tourner dans Palermo, toujours à pied pour un petit tour qui durera quand même 4 heures. Mais toujours rien !
Promeneur de chien à Palermo
De rage, nous nous arrêtons manger dans un Mc Do. Il nous fallait un peu de force et de réconfort, puis nous finissons par rentrer à l'hôtel nous reposer un peu de cette longue marche.
Quelques heures plus tard, nous voilà d'attaque pour repartir au Casino flottant de Puerto Madero en taxi.
J'en profite pour lui demander combien il y a de Carrefour avec galerie marchande sur Buenos Aires et il me certifie qu'il n'y en a qu'un. La mémoire flanche après 30 ans ! Bref, nous voilà au Casino. C'est une découverte !!! Il est vraiment beau, bien entretenu, nickel !
Nous avons passé une bonne soirée sans perdre trop d'argent vu le taux actuel du peso !
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