Anne, Lionel et Laura en Guyane

Grasse mat et bon petit dej sur la terrasse au chaud. Nous nous préparons pour partir en ville mais le téléphone sonne. C'est Steph puis Christel pour nous dire que le vol de Cayenne pour demain est annulé, l'avion est en panne depuis mardi. Certains passagers ont été rapatriés par Surinam Airways. Christel se renseigne...... De notre côté, nous essayons de joindre Air Caraïbes... personne ! Christel me rappelle, d'après ses infos, l'avion est réparé et repartira demain comme prévu. On verra bien !

Nous partons finalement faire les boutiques au Boulevard Shopping, proche de l'hôtel. Nous arrivons enfin à trouver quelques fringues dans les cinq étages de la galerie.

Nous rentrons en fin d'après-midi et à 19 heures nous attaquons l'apéro. Pour manger, juste des profiteroles ( on mange léger, on a craqué sur un Mc Do cet aprem lol !).

Puis nous tombons sur Lucien, copain de St Laurent qui nous rejoint ainsi qu'un de ses potes. Nous plaisantons jusqu'à minuit. Bonne petite dernière soirée au Brésil !!! (Ce n'est peut-être pas la dernière d'ailleurs, tout dépend d'Air Caraïbes !!!)

Impression de Lionel : On fait un voyage d'un mois à travers le Brésil avec des compagnies brésiliennes et tout se passe bien. Les seuls avec qui on est emmerdé c'est encore une compagnie française pour faire une heure d'avion....

Impression d'Anne : Cheville toujours gonflée  mais un peu moins quand même. J'ai pu écrire ce soir, mais il m'a fallu sauter 15 fois sur le lit pour allumer la lumière, il y a un léger faux-contact ! mdr....

Debout 6 heures, on dit au revoir à Michel, le transfert arrive à 7 heures. Nous partons en direction de l'aéroport Galeão pour prendre l'avion pour Belém avec la GOL. Petite appréhension car les billets sont réservés à nos 2ème prénoms. Mais aucun problème, Régine et Noël embarquent. Nous survolons São Paulo avant d'y faire escale, puis nous repartons vers Belém.

Nous pouvons nous installer car l'avion n'est pas plein : nous avons 3 places chacun, pour une fois on est à l'aise.

Le seul problème avec la GOL c'est que les sandwichs sont payants.

Nous arrivons à l'heure et notre chauffeur nous attend comme prévu. Enfin une température élevée, 32°C, il était temps. Nous arrivons au Massilia, découvrons notre chambre avec deux lits jumeaux !

Bref, nous terminerons nos vacances chacun de notre côté.

Il est temps pour nous de mettre le maillot et d'aller faire un plouf à la piscine. En sortant, je constate une grosse rougeur au mollet et les chevilles qui gonflent ( au sens propre !), je ne sais pas ce que c'est : la chaleur, l'avion, la marche ??! Le plus important, c'est que ce n'est pas douloureux.

On ne va quand même pas se laisser démonter et rattaquons à la caïpi, au filet au roquefort et aux profiteroles en dessert, histoire de finir les vacances en beauté. Nous discutons avec un couple de français à la table d'à côté et passons une bonne soirée mais je suis toujours gonflée.

Allez, au lit ! Il faut reposer les jambes et digérer le vin brésilien qui ne nous fera pas oublier les vins français...

Impression de Lionel : Anne, elle a toujours quelque chose qui ne va pas ! Toujours malade.... le mollet, la cheville, la tête, le dos...

Impression d'Anne : Guignol !

Réveil et début de promenade pluvieux ( avec une éclaircit qui nous a donné espoir 10 minutes avant notre départ). Nous partons vers la lagune. C'est joli, mais nous avons connu mieux. En plus tous les bars sont fermés.

Alors que le soleil commence à sortir, nous nous dirigeons vers Ipanema. Nous nous arrêtons à l'ascenceur panoramique qui permet de rejoindre les favelas mais qui offre une belle vue sur Ipanema.

La température augmente un peu, nous repassons à l'hôtel mettre des vêtements plus légers. Nous repartons alors vers Copacabana boire un verre, manger un morceau et écrire nos cartes postales.

En fin d'après-midi, la température rebaisse et nous nous rechangeons à l'hôtel, un vrai défilé de mode !!! Nous décidons de faire les boutiques de l'avenue Copacabana mais nous ne trouvons rien d'extraordinaire.

Nous revenons donc chez Michel, il est 18h30, c'est l'heure de l'apéro. A 21 heures, après quelques caïpirinhas, nous allons manger en bord de plage.

Puis sur les conseils de Michel, nous montons au 30ème étage de l'Othon Palace ( en 10 secondes avec l'ascenceur) pour boire une dernière caïpi en profitant d'une vue magnifique sur Copacabana.

Nous rentrons à l'hôtel en passant par le marché nocturne qui est en train de fermer plus tôt à cause du froid et du manque de touristes.

Réveil difficile à 9 heures, il pleut !!! Puis grande surprise à la fin du petit déjeuner, le ciel s'éclaircit et le soleil apparaît enfin. Nous nous préparons rapidement et nous attrapons le bus sur l'avenue Copacabana, direction le Corcovado. On arrive après plus d'une heure de bouchons à la "gare" et prenons le petit train du Corcovado à 12h30 et 1/2 heure plus tard, nous sommes au sommet.

La montée fut agréable et verdoyante.

Nous admirons la vue et prenons une centaine de photos mais il y a un monde fou !!!

Après avoir également contempler le "Cristo Redemtor",

nous redescendons et reprenons le bus pour rejoindre le Pain de Sucre. Nous sommes obligés de changer de bus à Botafogo mais nous arrivons sans nous gourer à l'entrée du téléphérique qui est encore plus cher que le petit train du Corcovado ( 36 reais pour le train et 44 reais pour le téléphérique).

Cet engin est impressionnant : 1ère montée jusqu'à Morro da Urca et 2ème montée jusqu'au sommet du Paõ de Açucar.

Nous profitons également de la vue,

alors que les nuages commencent à cacher le Corcovado.

Nous redescendons après avoir bien profité du paysage, dernier tour sur la praia Vermelha au pied du Pain de Sucre.

Puis nous reprenons le bus (après être montés dans le mauvais au 1er coup) vers l'hôtel.

En verifiant mes messages sur Internet, coup de flip ! J'ai reçu un message comme quoi la banque Bradesco bloque la carte bleue après une tentative frauduleuse. Je n'arrive pas à me connecter à la Bred et en plus hier, la carte bleue a été refusée au resto. On s'inquiète, on cherche, on demande. Finalement, nous allons au distributeur le plus proche et tout fonctionne ! Ouf !!!

Nous pouvons partir plus décontractés, pour une petite bouffe dans un resto au kilo, puis nous terminons par une balade sur Copacabana mais ça caille toujours (17°C), alors on rentre se mettre au chaud !

Impression de Lionel : La vue depuis le Corcovado et le Pain de Sucre est très jolie, mais par beau temps. On a eu de la chance !!!

Impression d'Anne : J'adore la conduite des bus de Rio !!!

Réveil ce matin, toujours sous les nuages. Départ vers 11 heures au marché artisanal d'Ipanema. De très nombreux stands de vêtements, souvenirs, artistes... Nous allons ensuite faire un tour sur la plage en plein vent,

puis nous rejoignons la plage de Copacabana.

Deux très belles plages mais que, malheureusement, nous voyons avec le ciel gris, le vent et 17°C.

Nous nous arrêtons manger un morceau et tombons sur un serveur d'une soixantaine d'années, macho et qui ne parle qu'aux hommes (et ce n'est pas la première fois !). Nous partons ensuite au Maracanã en métro voir le match de Fluminense contre International. Heureusement que dans le métro, nous avons suivi les supporters parce que le plan qui est affiché à l'intérieur ne sera valable qu'en 2014 (pour la coupe du monde). 

Nous arrivons au stade et faisons la queue pendant une heure sans être vraiment sûr que l'on soit au bon endroit. Des escrocs essaient de nous vendre des faux billets. Un couple derrière, nous fait des gros yeux et nous fait signe de refuser.

Finalement, nous arrivons au guichet et achetons nos places pour la tribune "branca". Nous manquons les 5 premières minutes du match, le temps de faire le tour du stade pour rejoindre nos places. Le stade est au 3/4 plein, bonne ambiance, beau match.

Fluminense l'emporte 3 à 0.

Nous repartons à la fin du match pour prendre le métro mais nous sommes loins d'être les seuls. 70 000 personnes sont sorties en même temps que nous et une bonne partie est venue en métro. Les brésiliens étant nettement mieux organisés que les français, l'attente n'est pas si longue et se passe dans le calme.

19h30, nous arrivons juste à temps pour l'apéro chez Michel. 20h30 et trois caïpis plus tard, direction pour une bouffe locale "Pizza hut" ! Il a fallu faire un peu la queue pour avoir une table mais finalement, là aussi, ça va plutôt vite. C'était pas mauvais, mais plus cher qu'une churrascaria. Nous rentrons à la chambre, il fait toujours aussi froid !!!